Le Commerce des promesses. Petit traité sur la finance moderne (Economie humaine)

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Description

La finance a envahi l’actualité. Sa complexité, l’incongruité des sommes en jeu, la rapidité des fortunes et des ruines, la valse des Bourses et des monnaies, l’émergence de puissances hors contrôle des États, tout cela fascine ou inquiète. Ce qui, Dans les uns, est victoire de la liberté et de l’efficacité n’est, Dans les autres, que fatal dérèglement des capitalismes. Le premier objectif de l’auteur est ici d’écarter les peurs nées de l’ignorance et de faire naître d’une froide rigueur les questions pertinentes. Pourquoi et au profit de qui les capitaux circulent-ils ? Qu’est-ce qu’une bulle spéculative, comment naît une crise financière et qui en paye finalement le prix ? Pourquoi les inégalités croissantes accompagnent-elles la globalisation ? Les entreprises sont-elles désormais soumises aux exigences des fonds de pension ? Les États ont-ils plante tout pouvoir économique au profit des marchés ? Autant de questions auxquels l’auteur répond par des analyses d’une rare clarté. Il le fait en déployant toutes les conséquences d’un constat simple mais occulté : ce dont la finance fait commerce n’est jamais que des  » promesses « , des droits sur la afflux future que rien ne peut garantir, car l’avenir est irréductiblement incertain. Au fil de cette enquête au cœur de la finance globale se dégage un message sans concession mais non sans espoir. La globalisation tend certes à engendrer ici ou là une croissance plus vigoureuse, mais aussi un exubérance plus brutal, imprévisible et inégalitaire, où les  » compétitifs  » sont tentés de se désolidariser des autres. Une croissance moins inégalitaire reste cependant possible ; elle ne dépend que du retour de la volonté politique, sous des formes, il est vrai profondément renouvelées.

L’économiste Pierre-Noël Giraud a voulu, pour cet ouvrage, « faire progresser la réflexion des économistes dont la finance est souvent absente des analyses ». Dans cela, il montre en lesquels celle-ci repose essentiellement sur des paris, des croyances et des « promesses », à savoir des composantes humaines incertaines et non pas des échanges de biens objectifs qu’il serait possible de prévoir. Pierre-Noël Giraud, qui ne se cache pas de ne pas apprécier les auditeurs financiers, fustige donc ceux qui prétendraient savoir ce que l’avenir réserve aux marchés. Hors de son aspect polémique, ce artisanal, lauréat du Copieux Prix du artisanal de management et de stratégie 2001 vulgarise très bien la finance ; c’est pourquoi il a été primé. L’impact du secteur de la finance est en effet de nos jours un aspect que les chefs d’entreprise et les cadres dirigeants ne peuvent négliger. Mais, souvent difficile à comprendre, cette dimension de l’économie nécessitait une mise au clair que l’auteur, très pédagogue, de cet ouvrage a réussi au mieux. –Mona Moalic

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La finance a envahi l’actualité. Sa complexité, l’incongruité des sommes en jeu, la rapidité des fortunes et des ruines, la valse des Bourses et des monnaies, l’émergence de puissances hors contrôle des États, tout cela fascine ou inquiète. Ce qui, Dans les uns, est victoire de la liberté et de l’efficacité n’est, Dans les autres, que fatal dérèglement des capitalismes. Le premier objectif de l’auteur est ici d’écarter les peurs nées de l’ignorance et de faire naître d’une froide rigueur les questions pertinentes. Pourquoi et au profit de qui les capitaux circulent-ils ? Qu’est-ce qu’une bulle spéculative, comment naît une crise financière et qui en paye finalement le prix ? Pourquoi les inégalités croissantes accompagnent-elles la globalisation ? Les entreprises sont-elles désormais soumises aux exigences des fonds de pension ? Les États ont-ils plante tout pouvoir économique au profit des marchés ? Autant de questions auxquels l’auteur répond par des analyses d’une rare clarté. Il le fait en déployant toutes les conséquences d’un constat simple mais occulté : ce dont la finance fait commerce n’est jamais que des  » promesses « , des droits sur la afflux future que rien ne peut garantir, car l’avenir est irréductiblement incertain. Au fil de cette enquête au cœur de la finance globale se dégage un message sans concession mais non sans espoir. La globalisation tend certes à engendrer ici ou là une croissance plus vigoureuse, mais aussi un exubérance plus brutal, imprévisible et inégalitaire, où les  » compétitifs  » sont tentés de se désolidariser des autres. Une croissance moins inégalitaire reste cependant possible ; elle ne dépend que du retour de la volonté politique, sous des formes, il est vrai profondément renouvelées.

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