Description
Faut-il ouvrir ou boiser nos économies ? Cette question est l’une des plus anciennes de l’analyse économique. Pourtant, elle continue d’alimenter des débats. A l’aube du XXle siècle, elle se pose en des termes que la globalisation a profondément renouvelés. Pour un débordement plus complexe, mouvant, conflictuel et vulnérable, les arguments sur à laquelle se fondaient les choix en faveur de la libéralisation des échanges ou de la protégé apparaissent aujourd’hui abusivement réducteurs. Le visage du protectionnisme a profondément changé. Le pari de cet ouvrage est de rendre intelligibles ces changements et de mettre en lisibilité à eux véritables enjeux en mobilisant les apports de la théorie du commerce international, appliqués à une évaluation rigoureuse des politiques des Etats, en particulier celles des Etats-Unis, de l’Europe et de la Chine. L’objectif des auteurs est de mettre en lisibilité le jeu des forces qui sous-tendent la résurgence de la tentation du protectionnisme aujourd’hui. A cet effet, ils procèdent à une analyse approfondie du cadre institutionnel Pour auxquels se déploient les échanges internationaux, ainsi que de l’arsenal des moyens de protégé dont disposent les Etats. Les analyses proposées combinent les apports des sciences économiques et politiques et du droit. Enfin, l’ouvrage met en perspective les développements factuels les plus récents : les négociations commerciales autour du CETA et du TTIP, les conséquences attendues du Brexit… sans oublier les nippe redoutés des déclarations du nouveau président américain Donald Trump.
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